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Le système Bitcoin est à la fois impressionnant et effrayant par sa nature décentralisée, son fonctionnement auto-régulé, sécurisé, tout en comportant des risques. Le monde de la finance actuel y reconnait un nouveau phénomène qui offre un concept monétaire alternatif sous forme d’« argent-valeur » exclusif et concurrent au concept traditionnel d’ « argent-dette » proposé par les banques centrales.

En effet, la création monétaire traditionnelle se fait généralement quand une banque accorde un prêt. Ainsi, se crée de la monnaie ex nihilo par une simple écriture comptable numérique. De ce fait, elle enregistre l’opération de prêt sur le compte courant du débiteur en même temps qu’elle l’enregistre dans ses actifs. Au final, son bilan s’accroît mais reste équilibré puisque son passif augmente du même montant que son actif. La banque vient de créer de l’ « argent-dette ». En revanche, la création monétaire dans le système Bitcoin est différente. Les bitcoins qui sont émis sur le réseau sont, eux aussi crées ex nihilo, mais ne sont pas associés à une dette. Il s’agit d’ « argent-valeur », comme à la bourse : quand une société émet un titre financier, elle émet de la valeur. Ici, c’est le réseau Bitcoin qui en émet. Cette valeur ne découle pas d’une marchandise tangible mais de la valeur que les utilisateurs lui accordent en tant que moyen de paiement. Or, la rareté de bitcoin par rapport à son évolution produit automatiquement une hausse de sa valeur. En outre, plus le bitcoin gagne des utilisateurs, plus il s’apprécie contrairement aux monnaies traditionnelles qui continuent à se déprécier suite à un accroissement constant de leur masse monétaire.

Le système Bitcoin est un système déflationniste par excellence ; il est donc tout à fait normal de ne pas emprunter de l’argent en bitcoin parce que sa valeur augmente au fur et à mesure que le temps passe. Il sera donc impossible de pouvoir le rembourser. Par contre, si on décide d’épargner l’argent au lieu de s’endetter, l’argent qu’on conservera vaudra un peu plus chaque jour. Par conséquent, si les individus décident d’épargner leur argent en bitcoin au lieu de le déposer sur un compte d’épargne ou sur un compte d’investissement, le modèle économique de base des banques traditionnelles, qui repose sur le couple « épargne-intérêt » pour maintenir la déflation, n’aura plus aucun intérêt et les banques perdront.

Si on considère que la crise financière actuelle n’est qu’une conséquence de la crise américaine en 2007, il devient important d’en identifier la cause. Celle-ci ne résulte que de la politique monétaire américaine basée sur la variabilité de taux d’intérêts. Il est aussi important de souligner que cette variabilité était décidée par les autorités financières et non pas par le marché. Pendant cette époque de taux bas, le monde a connu deux phénomènes : le crédit facile et la submersion de la liquidité. Afin de profiter de cette situation de gains faciles, les institutions financières ont proposé des crédits à taux bas à des emprunteurs non fiables, comme l’a démontré la crise des subprimes. Lorsque l’État a décidé de fixer des taux d’intérêt plus normaux, les excès du passé ont fait éclater la fameuse « bulle financière ».

À notre époque, la création monétaire continue de résulter d’une création des crédits ex nihilo. En effet, comme l’épargne ne permet pas de financer les investissements privés et de rembourser les dettes publiques, les autorités financières ont opté pour la création des crédits avec, en contrepartie, la création monétaire. Par conséquent, le taux d’intérêt baisse. Mais cette baisse est en réalité complètement artificielle à partir du moment où elle fait croire que l’épargne empruntable a tendance à abonder plus qu’elle ne l’est réellement. De ce fait, les autorités financières communiquent une information non fiable au marché monétaire. Ainsi, le comportement des agents économiques se modifie et devient irrationnel. En effet, étant donné que le taux d’intérêt est bas, les emprunteurs sont motivés pour emprunter davantage, et donc investir plus dans des actifs financiers ou dans l’immobilier comme ce fut le cas des États-Unis.

Cette instabilité des taux d’intérêt créée par la Fed est la cause des difficultés économiques subies à présent. Il serait totalement impossible de supporter une telle variabilité des taux d’intérêt si le marché monétaire se réajustait librement sans l’intervention des autorités financières. En effet, l’avantage de bitcoin c’est sa nature très peu inflationniste : sa masse monétaire est destinée à accroître pour un seuil modéré, puis s’arrêter. À ce moment-là, sa nature deviendra très peu déflationniste, c’est-à-dire que sa valeur évoluera en fonction du temps. Une telle hypothèse permet justement un équilibre naturel du marché sans aucune intervention régulatrice. La question clé demeure : comment les crypto-monnaies pourraient apporter une réponse à la crise actuelle ?

Les crypto-monnaies comme réponse à la crise

Les crypto-monnaies sont redoutées à cause de leur nature numérique et des risques auxquels elles sont exposées, comme le piratage ou la fraude informatique. Or, les monnaies numériques ne sont pas une innovation en soi. À partir du moment où toutes les opérations financières ne sont qu’un jeu d’écriture comptable numérique enregistré sur une base de données informatiques, les monnaies traditionnelles le sont tout aussi. Ceci montre qu’il est possible de construire des systèmes informatiques solides manipulant jusqu’à des dizaines de milliards de dollars. Malgré cela, les crises financières comme celle des subprimes n’ont pas eu lieu à cause d’un dysfonctionnement informatique mais plutôt à cause des mauvaises prédictions dans les analyses financières. Aujourd’hui, on continue à croire qu’il est encore possible de développer l’économie selon une politique monétaire expansionniste, à savoir des crédits provenant d’une création monétaire ex nihilo, et non pas selon une politique d’épargne volontaire, à savoir fondée sur les fonds propres.

L’écosystème qui s’est ainsi mis en place a su faire des faiblesses des banques centrales une force : plus les banques centrales continuent à créer de la monnaie, plus il y aura de dettes, plus le bitcoin prendra de la valeur. Plus ce dernier devient important, plus les banques centrales s’inquiètent. Les gens ont compris que posséder un compte bancaire n’est plus une garantie absolue et que mettre en service un système alternatif devient plus une obligation qu’une option.

De plus en plus de monde s’intéresse au bitcoin et sa valeur continue d’augmenter tant que des personnes s’y intéressent. Les banques centrales ont peur de voir le bitcoin atteindre un million de dollars et devenir une monnaie courante concurrente à leur devise. L’État, quant à lui, a peur de devoir se séparer complètement de la monnaie et de voir le pouvoir se transmettre entre les mains des individus. Un tel impact sur notre économie ne sera que le début d’une nouvelle forme de laïcité économique.

Par Rami Ben Nejma / Contrepoints


 

Le 7 août, sur le site de Swiss ProfilInvest, les visiteurs pouvaient lire l'article intitulé : "Crépuscule sur les marchés". 

Aujourd'hui 29 août, il semble que le scénario de consolidation se mette en place... 

Bourse Zurich: le SMI poursuit son repli après un tir de missile nord-coréen
Zurich (awp) - La Bourse suisse creusait ses pertes mardi à la mi-journée, après avoir déjà ouvert sur une note écarlate. La Corée du Nord a effectué mardi un tir de missile balistique qui a survolé le Japon pour s'abîmer dans le Pacifique. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a dénoncé une "menace grave et sans précédent". Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence mardi après-midi à la demande de Washington et Tokyo. SwissQuote / 29.08.17
 
D'un autre côté, le franc suisse et l'or étaient très recherchés, montant de plus d'un pour-cent aujourd'hui, confirmant leurs rôles de valeurs refuges.
 

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Photo: Nicaragua / Jean-Pierre Riepe/ 2003

 

                                                   Est-ce le moment d’opérer des changements tactiques au sein de votre portefeuille ?

En lisant la presse internationale, vous avez remarqué, tout comme moi, des prises de décisions alarmantes entre les Etats-Unis et la Russie ces derniers jours. Depuis quelques mois déjà, nous pouvons observer ces affrontements entre les blocs Etats-Unis, Arabie Saoudite d’une part, et Chine, Russie, Iran d’autre part. Rien que cette situation vaut la peine que nous nous penchions sur les futurs risques de votre portefeuille.

Le cycle économique, âgé de huit ans, appartient aux plus long cycles depuis le début du vingtième siècle. Nous arrivons dans une période où d’un point de vue de l’allocation d’actifs, il est important de diversifier les investissements grâce à une approche des risques afin de traverser les difficultés, qui inévitablement vont surgir dès les premiers signes de récession.

Si vous avez visité le site www.swissprofilinvest.ch vous avez remarqué cette analyse comparative des cycles boursiers avec l’action Sotheby’s, l’analyse du marché de l’immobilier en Suisse ou le commentaire de la BNS sur l’immobilier.

Le graphique ci-dessous représente la courbe du chômage américain et les précédentes récessions (en ligne verticale bleue ciel). Le présent cycle économique des Etats-Unis est intéressant car c’est lui qui devrait nous indiquer les premiers signes de ralentissement. Pour l’instant la courbe continue sa descente ce qui veut dire que le chômage continue à décroître. Sauf que depuis quelques semaines, nous assistons à une diminution de l’emploi et l’annonce de Ford ne va pas améliorer la statistique. Il est par conséquent intéressant de suivre cet indicateur au même titre que l’indicateur économique avancé (LEI).

                                 FRED US unemployment 2017

                                                                                                                                  Taux de chômage en %, sur 70 ans

L’euphorie ambiante, conséquence de la politique des banques centrales de soutenir nos économies sur une longue période, a créé une “inflation” des prix des actifs. Le risque de récession couplé à un optimisme grandissant des investisseurs pourraient produire un brutal levier de renversement de la tendance actuelle, lors de phases de déceptions ou de changements de politique monétaire. L’optimisme actuel est démontré par les ratios élevés des évaluations des actifs sur une longue période, un sentiment positif parmi les spéculateurs et la volatilité au plus bas depuis dix ans. Cette situation peut encore durer quelques mois avant de s’inverser.

Depuis la “Grande Récession” (2007-09), de grands changements s’opèrent au sein de notre société occidentale, que ce soit des changements organisationnels, structurels, politiques, industriels, climatiques, de mentalité ou de sécurité. Les ignorer, c’est prendre le risque de ne pas être préparé aux grands chamboulements qui vont suivre ces toutes prochaines années. Vous-même, êtes-vous prêt ?

Pour bien se positionner et se protéger, il existe des mesures à prendre et si cela vous intéresse, nous sommes prêts à analyser votre portefeuille et vous faire des propositions concrètes dans ce sens.

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Écrit par Jean-Pierre Riepe, le 7 août 2017

 


BID vs SPX

Ce graphe représente le prix de l'action Sotheby's comparée à l'évolution des actions américaines du S&P 500.

Que remarquez-vous ? 

1. Les cycles prononcés du prix de l'action Sotheby's, dus aux activités des ventes aux enchères et de ses profits, reflètent en partie un comportement de sauvegarde du patrimoine à travers l'achat d'oeuvres d'art de très riches clients.

2. La surextension du prix de l'action Sotheby's par rapport à l'évolution de l'indice S&P 500 est caractéristique d'une fin de cycle ou d'une correction dans les marchés actions (1999 puis 2007, 2011, et 2013).

3. Dans le cas de la phase 2016-2017, le prix de l'action s'est fortement repris mais ne présente pas encore d'excès par rapport à son indice. De ce fait, il semble que la phase haussière puisse encore continuer quelques mois, même si celle-ci devient beaucoup plus spéculative. 

Vous désirez faire un commentaire ou obtenir plus d'informations sur nos activités, cliquez sur : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

 

Ecrit le 27 juillet 2017 par Jean-Pierre Riepe 


Stocks to Commodities Ratio

Un graphique, quelques fois, est parfois plus parlant que mille mots.

Que faut-il en déduire ?

  • soit que les actions sont surévaluées
  • soit que les matières premières sont très délaissées
  • soit que le réajustement au point médian pourrait se réaliser bientôt.

Si vous désirez en savoir plus et que vous souhaitez connaître quelle matière première devrait profiter le plus de ce réajustement, veuillez nous laisser un message sur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 


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