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138 économistes proposent un plan de relance de 40 milliards d'euros par an pour "rompre avec une politique économique qui fait le terreau de l'extrême droite" en Europe.

SOURCE AFP

Publié le 10/11/2016 à 17:41 | Le Point.fr

Ils réitèrent leur appel. Cent trente-huit économistes français de sensibilités diverses appellent l'Europe à sortir au plus vite de « l'impasse néolibérale » pour rompre avec une politique économique qui « fait le terreau de l'extrême droite », dans un livre qui paraît au lendemain de la victoire de Donald Trump. Les 138 économistes, qui avaient lancé un appel en février après « le précédent traumatisme des régionales », marquées par une forte hausse du Front national, reviennent à la charge avec le livre Sortir de l'impasse (éd. Les Liens qui libèrent) pour « éviter la catastrophe », a expliqué à l'Agence France-Presse Christophe Ramaux, professeur à la Sorbonne et signataire de l'appel, aux côtés d'autres économistes comme Michel Aglietta, Xavier Timbeau ou Mathieu Plane.

Quelle analyse faites-vous de la victoire de Donald Trump aux États-Unis ?

À l'instar du Brexit hier, le peuple n'en peut plus de ce régime de mondialisation néolibérale. Il a accru les inégalités, désindustrialisé des pays et comprimé les salaires. Ce peuple crie avec des formes que l'on peut regretter, certes, mais ce cri est légitime. Nous avons un régime néolibéral qui s'est installé il y a plus de 40 ans. Le libre-échange a comprimé la demande et le néolibéralisme l'a soutenue par l'endettement privé. On a dit aux ménages de continuer de dépenser non pas grâce à des hausses de salaire, mais par l'endettement. Ce château de cartes de dette privée a explosé en 2008, la plus grande crise depuis les années 30.

On s'attendait donc à ce qu'il y ait un changement comme le New Deal dans les années 30. Mais si le néolibéralisme ne fonctionne plus aujourd'hui, il n'a pas été fondamentalement remis en cause. Il a été écorné. Par exemple, Donald Trump et Hillary Clinton se sont prononcés tous les deux pour la hausse du salaire minimum.

Ce qui s'est passé aux États-Unis avec Donald Trump peut-il se reproduire en Europe ?

Bien sûr, les peuples n'en peuvent plus du néolibéralisme et des inégalités. Ce système plombe la croissance, donc cela crée du chômage. Les politiques économiques mises en œuvre en Europe nous mènent à la catastrophe. Non seulement le monde néolibéral est malade, mais l'Europe est singulièrement malade dans ce monde-là. L'Union européenne est un boulet aujourd'hui pour l'économie mondiale.

Après la crise de 2008, elle a fait une petite parenthèse keynésienne qu'elle a rapidement refermée en 2010 pour prendre un nouveau tournant néolibéral avec l'austérité budgétaire et salariale. L'Europe est la zone qui a le moins tiré les leçons de la faillite du modèle néolibéral en 2008. Elle doit sortir de cette impasse néolibérale.

Quelles solutions préconisez-vous pour l'Europe ?

 

Nous proposons un plan de relance de 40 milliards d'euros par an, un nouveau pacte productif et une remise à plat de la construction européenne et de l'euro. L'Europe et l'euro tels qu'ils fonctionnent, ce n'est plus viable. Nous sommes dans une impasse qui nécessite de changer les lignes. La stratégie européenne a été de lâcher du lest, notamment pour la politique monétaire, mais en maintenant le noyau dur néolibéral. Le pire des dangers est de ne rien changer, de ne pas changer les politiques qui font le terreau de l'extrême droite.


 

 

LONDRES (Reuters) - La production de l'Opep a augmenté en octobre, pour atteindre un volume record, l'excédent venant surtout de Libye, du Nigeria et de l'Irak, des pays qui veulent être exemptés de toute réduction de leur production en raison de conflits, selon le rapport mensuel du cartel publié vendredi.

L'Iran, qui veut aussi être exempté pour retrouver sa production antérieure aux sanctions occidentales, a également extrait plus d'or noir.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a conclu un accord de principe fin septembre à Alger visant à réduire légèrement sa production, premier accord de ce type depuis 2008.

Le Comité technique de haut niveau de l'Opep se réunira à Vienne le 25 novembre, puis le 28 novembre avec des pays non-membres du cartel, a dit lundi le secrétaire général de l'Opep Mohammed Barkindo. L'Opep tiendra sa réunion ministérielle le 30 novembre à nouveau dans la capitale autrichienne.

L'organisation a extrait 33,64 millions de barils par jour (bpj) le mois dernier, selon des chiffres collectés auprès de sources secondaires, soit 240.000 bpj de plus qu'en septembre.

Le volume d'octobre est le plus élevé depuis au moins 2008, selon l'examen de Reuters des précédents rapports de l'Opep.

Surtout il laisse présager un excédent du marché pétrolier encore plus élevé l'an prochain.

La demande de bruts de l'Opep étant attendue à 32,69 millions bpj en moyenne en 2017, le rapport induit un excédent moyen mondial de 950.000 bpj cette année-là, si la production de l'organisation reste stable. Le rapport de septembre donnait un excédent de 800.000 bpj.

L'excédent de 2017 induit par le dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) paru jeudi est plus proche de 500.000 bpj.

(Alex Lawler, Wilfrid Exbrayat pour le service français)


Les réserves en devises de la Banque nationale suisse (BNS) se sont une nouvelle fois étoffées en octobre. A l'issue du mois sous revue, elles s'affichaient à 630,34 milliards de francs, soit 2,25 milliards de plus qu'à fin septembre.

Le total des réserves sans l'or atteignait pour sa part 636,09 milliards de francs, contre 633,73 milliards un mois auparavant, ressort-il des chiffres fournis par l'institut d'émission au Fonds monétaire international (FMI) et dévoilés lundi.

En septembre, les réserves en devises de la BNS s'étaient accrues de 1,13 milliard de francs, un rythme de croissance nettement inférieur à celui des mois précédents.

Article de la Tribune de Genève du 7.11.16.


 

LE MONDE CHANGE, IL MUE.

 

Les structures de gouvernance issues des accords à la fin de la Seconde Guerre mondiale sont probablement dépassées dans le contexte actuel. Beaucoup d’analystes sont d’accord avec ce constat. Elles ont servies au développement des échanges commerciaux et à la reconstruction.

Dès lors que l’on développe un monde multipolaire, des changements de structures et de règles plus souples devraient être mises en place à la suite de la création de l’économie digitale et de la transformation des pays en voie de développement.

Dans ces conditions, deux stratégies semblent possibles :


- l’ouverture et l’adaptation
ou
- l’obstruction et l’affrontement.


Depuis quelques années, nous assistons à des stratégies de replis de la part de pays, qui, précédemment, favorisaient l’ouverture. Devons-nous nous en inquiéter ?


Dans le cadre d'une projection d'un nouveau système monétaire mondial, de la lutte contre la pollution, des flux d’immigrés, des règles d’arbitrage juridique mondial et d’autres sujets importants, nous constatons un repli au lieu d’une adaptation des règles aux nouvelles exigences. Si la politique de repli l’emporte, il est à craindre le pire… Quelques pays influents peuvent décider de peser de tout leur poids pour que les tendances continuent sur leurs trajectoires actuelles mais en refusant d’adapter leurs politiques et leurs règles, ils risquent de se retrouver mis à l’écart lorsqu’un grand nombre de pays se regrouperont pour édicter les nouvelles règles mondiales. Au contraire, en acceptant la restructuration d’un monde d’hier et en bout de course, ils participent et émettent des idées, des opinions et les font entendre.


Les tendances de gouvernance mondiale sont longues à se mettre en place. Elles nécessitent d’être adaptées régulièrement et progressivement pour avoir un impact futur. Elles sont les fruits de prises de conscience, de prises de position de groupements et d’ONG, sur l’avenir.


Mais l’avenir, c’est déjà le présent !  Que voulons-nous réellement en ce moment ? L’adaptation ou l’affrontement ?

Jean-Pierre Riepe


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